L’ouvroir des cœurs
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Découvrir sa propre écriture ou de tisser de nouveaux chemins d’approfondissement. Les propositions sous forme de kaléidoscope permettent d’ouvrir la porte qui convient à chacun.e.
De quel Soi disant s’agit-il ?
Le Soi dont il s’agit, je l’emprunte volontiers à toutes les grandes traditions. Et choisis comme référentiel celui de Jung pour qui le Soi est à la fois le contenant et le centre psychique de l’être. Il est la source, le moteur et le but du processus d’individuation que chaque être humain devrait effectuer au cours de sa vie – un processus qu’il ne faut pas confondre avec celui de l’individualisation. L’individuation (individuum en latin signifie « que l’on ne peut pas coupé, indivisible ») permet à l’individu de prendre conscience et d’accepter tout ce qu’il découvre en lui ; à ce moment seulement la personne qu’il croyait être devient un véritable individu.
Et aussi :
Ecrire dans ce « Soi disant » est l’occasion de tisser les homonymes du Soi : Soi, soie, sois, soit, soient
Enfin, Soi disant n’est pas l’adverbe « Soi disant » avec l’expression d’un soupçon mais plutôt un espace d’accueil en douceur, un endroit où il fait bon vivre pour regarder la vie s’agiter et l’écrire. Ici, chaque acte individuel est significatif, donc chaque Soi disant a un effet dans le cosmos. Ecrire c’est être soi dans le monde, c’est tisser un fil de mots et le déposer dans la sphère publique. C’est faire acte de développement relationnel, loin de l’individualisme d’écriture, dans mes propositions j’invite le développement relationnel.
Un chemin de complétude et de partage. Avec les mots, être (dans) le monde.