« Ma grange ayant complètement brûlé, je peux maintenant voir la lune. »
Mizuta Masahide (17ᵉ siècle)
Cette parole du poète japonais résonne comme un écho des Écritures : « Voyez, je fais toutes choses nouvelles » (Apocalypse 21:5). Et si nos pertes [ ces « granges » consumées (sécurités, projets, attachements, habitudes…) ] étaient l’ouverture inattendue vers une lumière plus grande ?
Dans la Bible, le feu n’est jamais que destruction : il est purification (« Il purifiera comme l’or », Malachie 3:2), révélation (« Le buisson ardent », Exode 3:2), présence même de Dieu (« Notre Dieu est un feu dévorant », Hébreux 12:29). Les cendres deviennent alors une fenêtre sur l’infini. « Toutes choses anciennes sont passées » (2 Corinthiens 5:17). La résilience, cette sagesse qui transfigure les ruines, serait-elle un secret du Ciel ?
Dieu ne laisse jamais une brèche sans y faire luire Sa promesse. Sa lune, symbole de fidélité (« Ta lune ne se dérobera pas », Psaume 89:38) — perce désormais la nuit, libre de tout obstacle. Et si nos épreuves n’étaient que l’envers d’un tissu divin, où chaque déchirure révèle une constellation de grâce ?
Je vous propose de méditer cette citation qui nous offre une bonne nouvelle :
Que reste-t-il quand tout brûle ?
Le ciel entier !