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Il était une fois, près du puits de Jacob, en Samarie, une femme au regard fatigué, comme si le poids du monde reposait sur ses épaules. Chaque jour, elle faisait le même chemin, traînant avec elle ses peurs et ses doutes, cherchant à remplir un seau qui ne pouvait jamais vraiment étancher cette soif qui la minait. Ce jour-là, le soleil brillait haut dans le ciel, et avec lui, la chaleur écrasante de l’heure la plus chaude de la journée. Elle venait puiser son eau à cette heure afin d’éviter les regards lourds de jugements des femmes de son village.

Mais là, au bord du puits, se trouvait quelqu’un. Un inconnu, un Juif, était assis sur la margelle, et contre toute attente, il lui demandait de l’eau. Sa surprise était grande car les Juifs et les Samaritains ne se fréquentaient normalement pas.  Et il n’était pas d’usage qu’un homme s’adressa aussi librement à une femme, d’où sa méfiance. Ils n’avaient pas grand-chose en commun, pourtant, quelque chose dans sa voix lui disait de l’écouter.

Il parlait d’une « eau vive », une promesse douce, mais aussi déroutante. Cette eau, disait-il, faisait plus que désaltérer ; une eau qui deviendrait une source joyeuse, inépuisable, au fond d’elle-même. La Samaritaine, prise entre l’incrédulité et l’espoir, pouvait sentir les murs de sa solitude intérieure commencer à s’effriter.

L’histoire prenait des allures de plus en plus inattendues : à présent, ce prophète, connaissant son cœur, voyait, pensait-elle, à travers elle. Il lui parlait avec un naturel absolu de son histoire, ses blessures : Cinq maris, un présent incertain, une vie remplie de secrets et de déceptions. Elle se sentait exposée, mais en même temps, cela réchauffait son cœur : personne ne l’avait jamais regardée avec une telle compréhension. Pas une once de jugement, mais un regard qui voyait la douleur, qui offrait une main tendue. Elle ressentait en lui une forme de compassion qu’elle n’avait jamais connue.

« Pourrai-je avoir cette eau ? » demanda-t-elle enfin, presque dans un murmure. Avant même de comprendre ce qu’elle faisait, elle se surprit à confier son ardente quête de quelque chose de vrai, de durable.

Et là, au coin du puits, un dialogue a commencé qui allait changer sa vie.

Peu après, quelque chose se mit à bouillonner en elle. Elle courut alors vers son village, son cœur léger, sa voix vibrante d’une nouvelle vérité. « Venez voir cet homme qui a bouleversé ma vie ! » cria-t-elle avec une énergie renouvelée.

Cet homme était Jésus. Et cette histoire est relatée dans l’Evangile de Jean, au chapitre 4.

Toi aussi Jésus t’attend, comme il a attendu la Samaritaine au puits. Je me demande quelle est ta soif ce jour et surtout ces deux questions essentielles : Es-tu prêt.e toi aussi à lui parler ? Croiras-tu qu’il est là pour toi, qu’il peut étancher cette soif qui te tourmente ?

Oui, il t’attend. Je sais qu’il est là pour toi, comme il l’a été pour la samaritaine et pour moi. Je ne connais pas quelle est ta soif de vie, mais je sais qu’on a tou.te.s une soif à étancher.

 Je sais qu’Il est là, à ce puits où tu te rends chaque jour, fatigué.e et assoiffé.e. Il te connaît, il voit ton cœur, tes luttes, tes blessures, tes douleurs ; il sait où tu te sens vulnérable et il t’aime tel.le que tu es. Il te tend la main, prêt à te donner cette eau vive qui apaise, qui guérit, qui redonne espoir.

Veux-tu la recevoir ? Veux-tu bien lui parler ? Veux-tu recevoir cette offre d’espoir, cette promesse de renouveau ? La main est tendue, à toi de l’accepter, si tu cherches à étancher ta soif.

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