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« Mais l’heure vient – et c’est maintenant – où les véritables adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité. » Jean 4 :23

Quand je lis ces mots de Ieshua’, je perçois la radicalité d’amour de la voie qu’il nous montre : celle qui mène directement au Cœur du Père. Ce n’est pas de Lui, le Fils, qu’il s’agit en premier, mais de Celui qu’Il me révèle, le Père. Adorer le Père, c’est entrer dans cette relation filiale, répondre à l’amour de la Source de toute vie.

Mais alors, comment ? La réponse est tout aussi merveilleuse.

« En esprit ». Ces mots sont la clé. Ce n’est pas une affaire de sentiment ou d’intellect. C’est une affaire de présence. La présence de Christ en moi. Je crois que c’est depuis cette demeure qu’Il a établie au plus profond de mon être – mon esprit régénéré par le Sien – que l’adoration peut jaillir. Ce n’est plus moi, avec mes forces si variables, qui tente d’atteindre Dieu. C’est l’Esprit du Christ en moi qui se tourne naturellement, inévitablement, vers le Père. L’adoration devient alors un souffle, porté par Lui.

Et ce souffle doit être « en vérité ». C’est là que cela devient si concret, si libérateur. C’est l’antithèse de toute quête spirituelle, c’est dans la présence. C’est une rencontre vraie, dans la lumière de la présence. Je crois simplement que l’Esprit Saint ne peut opérer qu’en présence de cette vérité-là, celle qui dissipe toute ombre et nous révèle à nous-mêmes dans la lumière du Père.

Et au centre de tout cela, il y a ce mot : Adorer. Son étymologie, « se prosterner », a changé mon regard. Je vois que ce n’est pas un geste du corps, une attitude extérieure mais une attitude du cœur. Je crois que c’est mon cœur qui, dans un silence d’amour et d’humble respect, se met à genoux. C’est reconnaître, dans un élan de gratitude infini, qu’Il est le Père, et que je suis son enfant, infiniment aimée.

Finalement, tout cela se résume en une question, simple et exigeante, qui résonne au quotidien : « Est-ce que, depuis cette place profonde où Christ demeure en moi, je me tourne vers le Père avec un cœur nu, dans un élan d’amour qui est ma façon unique de me prosterner ? »

Cette question me rappelle que l’adoration est bien une relation vivante, dans mon propre cœur et aussi quand j’adore en présence d’autres cœurs prosternés. C’est l’heure, et c’est maintenant !

Et cela me fait penser à qui Ieshua’ a choisi pour révéler cela en premier : une femme. Une Samaritaine. Une étrangère, religieusement impure, socialement marginalisée, et personnellement brisée par plusieurs vies conjugales. C’est à elle, au puits de sa vie quotidienne, qu’Il confie ce secret profond. Pourquoi elle ?

Je crois que c’est parce qu’elle était prête. Prête pour la révolution du cœur. Elle était assoiffée d’une vérité qui la rencontre dans sa réalité. En lui disant tout de sa vie, elle venait déjà « en vérité ». Et c’est dans cet espace de vulnérabilité authentique que l’Esprit a pu lui révéler le Père. Elle est le témoin que cette adoration nouvelle n’est pas une récompense pour les parfaits, mais un don pour les assoiffés qui n’ont plus peur de dire leur soif. C’est à toi, à moi, à chacune et à chacun que Jésus le Messie vient nous révéler cela encore aujourd’hui ce message : « Mais l’heure vient – et c’est maintenant – où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité : tels sont les adorateurs que recherche le Père. »

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