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L’offense, cette blessure de l’âme, agit comme une brèche dans nos murs spirituels. Elle ouvre une porte dérobée par laquelle Satan s’infiltre, nous faisant croire que « ce sont les autres le problème ».Pourtant, la réalité est plus profonde : l’offense révèle bien plus sur notre propre cœur que sur les actions d’autrui dit autrement ce n’est pas l’acte qui blesse, mais notre réaction à celui-ci.

Colère rentrée, amertume, vexation, froissement, grief… Autant de mots qui décrivent cette piqûre de l’orgueil qui nous pousse à garder rancune.

Joyce Meyer, dans ses enseignements sur le pardon, souligne que « l’offense est un choix ». Elle met l’accent sur notre pouvoir de décider si nous laissons une parole, un geste ou une situation nous blesser. Lorsque nous nous accrochons à l’offense, nous tombons dans le piège de Satan et lui donnons une emprise sur notre paix.

 « L’intelligence d’un homme le fait patienter. Sa gloire est de passer sur l’offense. » (Proverbes 19:11) Ce verset nous rappelle que la sagesse ne consiste pas à réagir immédiatement, mais à « passer sur l’offense », à la laisser glisser comme l’eau sur les plumes d’un canard.

 Depuis quelques semaines, l’Esprit Saint accompagne ma prise de conscience et de changement de posture sur la prison d’émotions négatives contenue dans l’offense. Il m’a montré que la vraie question n’est pas « Pourquoi ils m’ont offensée ? » mais « Pourquoi je me sens offensée ? ». Dans Sa douceur, il m’a révélé que l’offense n’est pas une question de ce qu’on m’a fait, mais de comment je le reçois. « Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés ; libérez, et vous serez libérés. » (Luc 6:37) Je me suis mise à penser l’offense de manière différente : Si je m’offense, c’est que quelque chose en moi résonne avec cette blessure. Peut-être une insécurité, une attente non dite, ou un orgueil caché.

Hier, par exemple, j’ai cru avoir pardonné une petite offense de ma mère. Pourtant, aujourd’hui, j’ai réalisé que j’avais gardé une « flèche » en réserve, une petite remarque qui trahissait un reste d’amertume. Seulement voilà : Pardonner n’est pas optionnel. C’est une nécessité spirituelle comme le rappelle très clairement ces versets : « Oui, si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père des ciels vous pardonnera aussi. Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père non plus ne pardonnera pas vos offenses. » (Matthieu 6:14-15 )

Alors, évidemment, chaque jour, apporte son lot d’occasions d’être offensé. Mais du coup, j’ai changé de regard et en ait conclu que chaque interaction est aussi une opportunité de grandir.

J’ai donc autant d’occasion de réagir dans l’émotion ou d’agir dans la paix, de pardonner rapidement plutôt que de laisser l’ennemi voler mon calme.

Je commence à discerner clairement ce qui est à l’œuvre : L’offense ne vient pas des gens, mais de l’esprit derrière eux. Si je réagis, c’est que j’ai mordu à l’hameçon. Mais si je reste en paix, je brise le piège.

C’est un choix ! Je suis consciente et confiante  en mon devenir : demain, je ferai mieux, je choisirai la paix. 

Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu (Matthieu 5:9)

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