La Bible est pleine d’histoires, et pourtant… ce n’est pas un livre d’histoire. C’est une Torah, un enseignement de leçons morales, spirituelles et existentielles. Un guide pratique où chaque récit, chaque personnage, répond à nos questions d’aujourd’hui.
Il y a par exemple cette histoire, celle d’une veuve à Sarepta. Elle n’avait plus qu’une poignée de farine et quelques gouttes d’huile. Assez pour un dernier repas, puis… plus rien. Et c’est là que Dieu lui demande un truc apparemment illogique par la voix du prophète Elie : « Fais-moi d’abord un petit gâteau. » (1 Rois 17:13).
Tu penses que l’histoire est dépassée ? Remplace donc « farine » par « salaire ou argent ou revenu », « huile » par « temps », et le prophète Élie par « cette petite voix qui te dit de donner, de croire, d’attendre. »
La fonction de ce récit apparait plus clairement : il devient comme un tuto en 3D sur la foi !
Première leçon : la foi, c’est obéir avant de comprendre.
La veuve aurait pu s’insurger : « Dieu, ne vois-Tu pas que c’est ma dernière de mesure de farine et d’huile ? » Elle aurait pu exiger un plan certifiant la provision divine. A la place, elle a choisi l’humilité, cette force silencieuse qui dit : Même si je ne saisis pas, je Te fais confiance. Elle a choisit d’obéir immédiatement, à la voix de Dieu, malgré le choix difficile de donner sa dernière nourriture à un inconnu.
Deuxième leçon : il faut sortir du naturel pour laisser le surnaturel prendre toute la place.
Donc, malgré sa peur, elle obéit et donne la priorité à Dieu. Elle cuit un gâteau pour Élie, et le miracle se produit : la farine ne diminue pas, l’huile ne tarit pas et chaque jour, elle trouve assez de provision pour nourrir sa famille et Elie.
Le miracle vient donc après l’obéissance : en donnant d’abord à Dieu, elle a ouvert la porte au surnaturel. Comme Jésus le dira plus tard, dans Matthieu 6:33 : « Cherchez d’abord le Royaume de Dieu… et tout vous sera donné par surcroît. »
Troisième leçon : faire un pas de foi, c’est comme allumer une lampe torche dans le noir.
Quand Dieu agit surnaturellement, Dieu ne nous montre jamais tout le chemin d’un coup. Il éclaire juste la prochaine étape.
Ainsi, la veuve de Sarepta n’a pas reçu un stock de farine pour des années, juste assez pour aujourd’hui. Jour après jour, le miracle se renouvelait.
La vraie foi, c’est marcher sans voir tout le chemin… mais avec Celui qui le connaît.
Que se serait-il passé si la veuve avait refusé par peur de manquer ? Elle aurait raté le miracle !
Qu’est ce que Dieu attendait d’elle et par extension de chacun.e de nous ?
Dans 2 Corinthiens 1:20, il est écrit : « Toutes les promesses de Dieu sont « Oui » et « Amen ». Quand Dieu promet, notre rôle est d’agir comme la veuve : obéir sans tout voir. Ce n’est pas un saut dans le vide qu’il nous demande de faire, mais dans Ses bras de Père. Son « Oui » est notre seule garantie et la meilleure qui soit ! Obéir à Dieu c’est obéir à notre Père Céleste qui connait tous nos besoins, c’est s’aligner à Sa volonté ce qui vaut dire échanger nos propres limites pour Son infini, c’est voir Son surnaturel se manifester !
Une dernière question : Quelle est notre « dernière farine » à confier à Dieu aujourd’hui (argent, ressource, projet, temps)? L’histoire de la veuve nous rappelle que nos petits pas de foi ouvrent la porte à Ses grands miracles.
Et si nous osions la donner à Dieu avant nous-même…