Il y a des jours où le chemin ressemble à un labyrinthe sans issue. On avance à tâtons, on tourne en rond, on bute contre des murs invisibles. Vous avez sûrement remarqué vous-même que dans le dédale de la vie, souvent imprévisible, une certitude demeure : rien n’advient sans l’accord de Dieu. C’est avec cette certitude qu’un ami ne cesse de me rappeler, chaque fois que j’en ai besoin. Nous n’avons pas le contrôle, mais nous avons un Père aimant qui trace le chemin avant même que nous ne mettions un pied devant l’autre.
À travers trois attributs divins – omniscience, omniprésence, omnipotence –, explorons ensemble comment les Écritures révèlent cette présence active, ce « oui » préalable de Dieu à nos vies.
Imaginez votre vie comme une carte ancienne, avec ses sentiers effacés, ses croisements indéchiffrables. Maintenant, superposez-y une autre carte, invisible celle-là, tracée à l’encre dorée. C’est celle de Son omniscience : « Avant qu’un mot ne soit sur ma langue, voici, IHVH-Adonaï, tu le sais déjà. » (Psaume 139:4). Ce n’est pas une surveillance, c’est une préoccupation, une connaissance intime. Le projet d’amour était antérieur à notre existence ici comme il est écrit dans Jérémie 1:5 : « Avant de te former dans le ventre de ta mère, je t’ai connu, et avant que tu sortisses de son sein, je t’ai consacré… »
Vous vous dites peut-être : « Mais alors, pourquoi ce mur ? Pourquoi cette porte close ? » C’est ici qu’intervient Son omnipotence. Même ce qui nous semble une impasse est, dans Ses mains, un passage secret. Rappelez-vous Job, écrasé par l’incompréhension, qui finit par confesser : « Je sais que Tu peux tout » (Job 42:2). La clé n’est pas dans notre force à enfoncer les portes, mais dans Sa manière à Lui de les ouvrir au bon moment selon Lui.
Ces derniers mois, j’ai appris à vivre ce que j’appelle en mon for intérieur le labyrinthe pratique. Quand l’épreuve se dresse devant moi, je m’en remets à Lui dans la prière : « Puisque Tu permets cela, intervient surtout dans cette situation que je ne comprends pas, Abba Père, car seule, je n’y arrive pas. » Je sollicite également l’aide de ceux qui, dans le Corps, portent la mentalité de Yeshoua et se rendent disponibles pour leurs amis. Enfin, je me plonge dans les Écritures, où je retrouve cette promesse : le passage secret s’ouvrira en Son temps, selon Son accord. Et, c’est dans ces moments-là qu’Il me façonne un peu plus patience…
Il est partout, Son omniprésence est une vérité qui m’ancre : « Où irais-je loin de Ton souffle ? Où fuirais-je loin de Ta face ? » (Psaume 139:7). Il est déjà là, dans le couloir que je n’ai pas encore emprunté, dans la nuit qui me fait peur, dans la chute que je ne vois pas. Comme un guide qui marcherait derrière pour nettoyer vos traces, devant pour aplanir le sentier, et à côté pour que je ne me sente jamais seule.
J’en suis à présent absolument convaincue : notre labyrinthe personnel n’échappe pas à Sa souveraineté aimante. Omniscient, Il en connaît chaque recoin ; omnipotent, Il en maîtrise chaque issue ; omniprésent, Il en habite chaque instant.
Un vieux rabbin disait : « Quand tu ne comprends pas, incline-toi. Sois comme l’herbe sous la pluie : elle ignore pourquoi elle est mouillée, mais elle pousse. »
C’est dans la marche confiante que réside la paix. Oui et Amen !