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 Fie-toi à IHVH-Adonaï de tout ton cœur, ne t’appuie pas sur ton intelligence.

Connais-le en toutes tes voies : lui, il aplanira tes sentiers. » (Proverbes 3:5-6)

Saviez-vous qu’une émotion brûle et s’éteint en 90 secondes si on ne l’alimente pas ? 90 secondes ! 1 minute et 30 secondes ! Cette vérité scientifique m’a été rappelée,  et elle m’a frappée comme une révélation spirituelle : nos tempêtes émotionnelles ne durent que parce que nous y jetons du bois. Mais l’Esprit en nous ? Lui, demeure. Éternel. Inébranlable. 

Alors, quand la peur menace de dicter mes mots, de crisper mes poings ou de précipiter mes pas, j’apprends, chaque jour un peu plus, à reculer.

Permettez-moi de vous confier quelque chose… 

Ce soir-là, l’air est devenu lourd. Un regard dur, une voix qui vibrait de colère. Mon corps a réagi avant même que ma conscience ne comprenne : souffle coupé, mâchoires serrées, ce mécanisme ancestral qui s’éveille, vous savez, comme si un interrupteur primal venait de basculer.

Savez-vous que notre cerveau reptilien, cette partie archaïque logée au plus profond de nous, ne connaît que trois réponses face au danger ? Fuir, combattre ou se figer. Sans nuances, une des trois voies : juste un signal d’alarme rouge qui inonde le corps d’adrénaline, comme si notre vie en dépendait.

Et c’est là que j’ai senti cette angoisse sourde : la peur de perdre le contrôle, de devenir esclave de cette réaction brute. Comme si mon humanité (ma capacité à aimer, raisonner, choisir) pouvait être réduite à un réflexe animal.

Et c’est précisément là, dans ce vertige, que j’ai entendu la douceur même : « Ma grâce te suffit. »

Pas un ordre. Pas un reproche. Une invitation à lâcher les commandes, à laisser Dieu faire.

En une fraction de seconde, j’ai gouté à une paix surnaturelle. J’ai posé une frontière calme dans la situation et j’ai quitté la scène, non comme une défaite, mais comme un acte de foi : « Père, c’est Toi qui combats. » Et là, dans le silence retrouvé, la vérité m’a enveloppée : 

« Je n’ai pas d’ennemi de sang et de chair » (Éphésiens 6:12), aimer mon prochain, c’est me souvenir qu’il n’y a seulement des âmes égarées ou blessées,

« Sa paix est ma forteresse » (Philippiens 4:7), en particulier quand le désordre règne, quand la tempête fait rage ou quand tout semble s’écrouler,

– Laisser Dieu être Dieu est un absolu apaisement et une source de joie !

Gloire à Lui ! Parce que c’est toujours là,  quand on s’abandonne Il  agit avec le plus de puissance.

Alors oui, je buterais encore. Il ya aura encore des moments où mon cerveau reptilien voudra prendre le contrôle, mais je vous assure, mes chères sœurs et frères, la maitrise de soi et l’humilité sont partie prenante du fruit de l’Esprit et le Souffle Sacré est un guide merveilleux !

Alors « Humiliez-vous donc sous la main puissante d’Elohîm, afin qu’il vous exalte au temps fixé. » (1 Pierre 5:6)

Gloire à Dieu : Sa fidélité est immuable et Sa solution dépasse nos chutes !

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