Enfant, je scrutais le ciel.
Je pointais le ciel, parfois, avec mon doigt, tentant de partager toutes les merveilles qui passaient devant mes yeux.
M’allonger sous un arbre, au printemps, et garder les yeux fermés pour écouter le chant des oiseaux, au jour nouveau et à sa fin.
Être ébahie, à chaque automne, devant les ballets et volutes formés par les nuées de tous ces petits oiseaux rassemblés. Chorégraphies admirables. Arabesques formées dans le ciel.
Bruissements d’ailes synchronisées. Etourneaux en agrégation.
J’espère novembre, depuis des décennies, pour vivre un de ces toujours surprenants moments des migrations au-dessus de nos têtes.
Regardons le ciel : Et l’amour de la vie nourrira simplement notre âme.
« Regardez les oiseaux du ciel: ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n’amassent rien dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit.
Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux? » (Matthieu 6 :26-32)