Dieu n’a pas voulu la tour de Babel, ces pierres empilées vers le vide,
ces mains qui cherchaient à toucher le ciel sans se toucher elles-mêmes.
Il a voulu la douceur d’une langue commune,
un murmure partagé, une caresse entre les âmes.
Un arc-en-ciel après la pluie, ses couleurs tissées, une promesse, un pont entre la terre et l’infini.
Pas une tour qui divise, mais un souffle qui rassemble,
Une parole qui enlace, une beauté qui ne se voit que dans le regard de l’autre.
Une seule lèvre, une seule voix,
comme les couleurs de l’arc-en-ciel
qui ne font qu’une lumière.
Dieu a dit : « Et c’est toute la terre, une seule lèvre, des paroles unies. » (1)
Et si nous l’écoutions…
La musique de l’unité,
cette seule lèvre,
ce seul cœur battant sous la peau du monde ?
(1) Verset 1 du livre Entête, Genèse 11, Version Chouraqui.
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